Pour ceux qui aiment le slam

On trouve de tout chez Victor



Et notamment ce beau texte…

Introduction :

Accoucher d’un slam, consiste avant tout à aller explorer l’univers duquel l’inspiration prends forme. Aller parcourir la fabrique où se forme notre souffle, nos passions nos paresses, aller tremper son encre dans les effluves des ivresses d’où le gosse qu’on est ou qu’on porte en soi tire ses rictus.

Aller provoquer ce qui le coupe, le souffle, ce qui le tempère, ceux qui le tempête.

Aller tailler la bavette avec le métronome du tempo de nos pas et nos voix.

Passer derrière le rideau, celui dont on se voile le regard et les oreilles, le rideau dont on se couvre l’âme. Aussi simplement que le corps se voile de parures autant pour protéger la société de notre humanité, mais souvent plus volontiers pour épargner notre humanité de la « violence sociale ». Aller à la rencontre, à la rencontre de soi à travers la rencontre de l’Autre.

Le slam est la mise en forme de sa propre découverte à travers de la mise en lumière de la vie.

Bon… et donc ?

Après avoir dit ça, on a rien dit du tout . Pour parvenir à cette finalité il y a un point essentiel, écrire un slam c’est avant tout et surtout écrire. Et c’est déjà en soi un univers à parcourir, écrire c’est pas recopier c’est pas écrire bien, c’est pas écrire « comme il faut », alors qu’est ce que c’est qu’écrire ? C’est comme manger, et chacun a sa manière unique au monde de manger, alors je vais proposer comme outil de découverte ma manière d’écrire, enrichi et nourri de nombreux essais de genre.

Écrire pour moi consiste simplement à donner une place plus grande à la vie qu’on mène à laisser à travers les maux et leurs mots la place d’exister, d’être dans un quotidien où l’on est bien trop occupé à faire l’humain, à apprendre à répondre à penser à considérer. Dans un monde bien trop pressé et important pour ressentir, écrire c’est préserver un espace pour s’émerveiller, ne plus prendre le temps de vivre mais laisser le temps de laisser la vie nous habiter.

J’ai trouvé ce graph sur un mur ami et j’ai eu envie de le partager.

« Maître Sibor »